- rôtissoire
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• 1462; rostissoir n. m. 1390; de rôtir♦ Ustensile de cuisine qui sert à faire rôtir la viande (broche et tournebroche, lèchefrite). — Four muni d'une broche tournante. Rôtissoire électrique, à rayons infrarouges.rôtissoiren. f. Ustensile servant à rôtir la viande à la broche.|| Appareil électrique permettant la cuisson à la broche ou au gril.⇒RÔTISSOIRE, subst. fém.A. — Ustensile de cuisine servant à rôtir les viandes devant le feu, formé d'une longue broche traversant la pièce à rôtir et posée simplement sur deux supports dans l'âtre de la cheminée (d'apr. Lar. mén. 1926). Elle (...) demanda la rôtissoire pour mettre un gigot à la broche; puis (...) Rose (...) alluma un feu de sarments, à rôtir un mouton tout entier (ZOLA, Conquête Plassans, 1874, p. 1083).B. — Four électrique ouvert muni d'une broche tournante servant à rôtir les viandes. Pour qu'une rôtissoire mérite son nom, elle doit rôtir à l'air libre une pièce qui tourne en permanence sur un tourne-broche devant une source de chaleur vive (...). Les résistances électriques d'une rôtissoire peuvent être de deux types: résistances blindées ou tubes de quartz (R. MONTIGNY, La Cuis. sans souci, 1974, p. 23).Prononc. et Orth.:[
], [-
-]. V. rôtir. Att. ds Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist. 1. 1462 roustissoire « ustensile de cuisine qui sert à faire rôtir la viande, et qui comprend la broche et la lèchefrite » (doc. ds R. de Bretagne et de Vendée, 2e série, t. 7, 1865, p. 96), attest. isolée; de nouv. 1765 (Encyclop.); 2. 1926 « four muni d'une broche tournante » (Lar. mén.). Dér. de rôtir; suff. -oire (-oir). Cf. rostissoir masc. « rôtissoire », att. dès 1390 ds GDF. Fréq. abs. littér.:19.
rôtissoire [ʀotiswaʀ; ʀɔtiswaʀ] n. f.ÉTYM. 1765; roustissoire, 1462; rostissoir, n. m., 1390; de rôtir.❖♦ Ustensile de cuisine qui sert à faire rôtir la viande, d'abord broche (cit. 4) et tournebroche, coquille et lèchefrite; puis sorte de four muni d'une broche tournante. || Rôtissoire électrique, à rayons infrarouges.0 (…) il avait construit de ses mains une rôtissoire en fer-blanc, et faisait rôtir la bécasse devant un feu de bois clair et flambant, ayant l'art de la faire couler dans le canapé, et soutenant qu'il n'y avait pas, dans le monde, un rôtisseur de bécasses comme lui.Ed. et J. de Goncourt, Journal, 2 avr. 1894, t. IX, p. 154.
Encyclopédie Universelle. 2012.